La quête de l’harmonie, une utopie pour peuples primitifs ?

Préserver l’équilibre du monde est au cœur de la philosophie des Kogis. Repliés dans les hautes montagnes de Colombie, ces Indiens, cousins des Mayas, veillent au respect des lois de la nature pour le bien-être de la communauté et de l’univers tout entier. Ils revendiquent une vision du progrès où la relation à l’autre et à soi-même est ce qui compte avant tout.

Une priorité : vivre à l’écart pour assurer la pérennité de leur pensée

Peuple précolombien, ayant difficilement résisté à des siècles d’agressions extérieures, ses 12 000 membres survivants se consacrent à la culture de la terre, dans un pays qui est le théâtre d’affrontements entre paramilitaires et narcotrafiquants. Depuis toujours, ils essaient d’avoir le moins de contact possible avec le monde moderne pour protéger leur culture, leur mémoire et continuer à accomplir leur mission en tant que gardiens des équilibres.

Liberté, égalité, fraternité : chez eux, ça fonctionne !

Les kogis sont surprenants. Ils partagent un ensemble de références fortes qui valorisent la responsabilité et l’autonomie mais aussi le travail collectif. En pratique, cette société exemplaire ne connaît pas la délinquance, ignore la prostitution, le capitalisme, la technologie. En ce qui concerne la technologie, ils ne sont pas intéressés, tout simplement. La transformation de la matière leur paraît incongrue, ils préfèrent s’occuper de cette terre si belle qui les accueille et qui leur indique comment vivre en accord avec le vivant.

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