Tout ce qu’il faut savoir avant le débat de ce soir

Au zénith d’une campagne présidentielle, l’entre-deux tours marque l’aboutissement de mois de matraquage médiatique, ponctués de meetings grandiloquents, de vidéos buzz, et d’omniprésence twitesque. Mieux vaut donc y être préparé et je ne parle pas que de la pizza pepperoni.
20 millions de téléspectateurs attendus ce soir devant 2h30 de débat, ce n’est surement pas pour le tailleur de Ferrari ou pour le sourire de Pujadas mais bien pour les petites phrases assassines que Sarkozy et Hollande vont se balancer. En voici quelques unes pour se chauffer.

Du sang et des larmes

NS à FH : Je suis le candidat du peuple alors que vous représentez le France du système, des élites et des médias. Je demande donc ce soir aux Français de m’aider, de m’aider à donner un avenir à nos enfants. FH à NS : Monsieur Sarkozy, vous êtes dans la séduction, votre comédie de père courage n’est pas plus forte que la haine et le rejet que vous inspirez.

Crochet du droit

NS à FH : Vous êtes là Monsieur Hollande, j’ai eu peur que vous vous défiliez ou que vous envoyiez Martine Aubry à votre place ! FH à NS : Pendant les six derniers mois, vous et votre parti n’avez pas arrêter de condamner la gauche pour occulter vos propres manquements. Par moments dans cette campgne, j’ai souvent eu l’impression que c’est moi le candidat sortant !

Hyperactivité vs Molesse

NS à FH : Où étiez-vous Monsieur Hollande pendant cinq ans pendant que je libérais Ingrid Betancourt, que je cessais le feu entre la Géorgie et la Russie, que je sauvais la France de la crise ? FH à NS : Je ne pensais pas que ce soir nous comparerions nos CV, mais puisque vous m’y encouragez,  je vous rappelle que j’ai été pendant 10 ans premier secrétaire du Parti Socialiste, et je n’ai pas à mon actif deux affaires judiciaires embarrassantes. Je crois que vous êtes toujours associé au dossier Woerth-Bettencourt et à celui de fadettes, n’est-ce pas ? FH à NS : Après 5 ans d’échec de politique sociale, les Français ont besoin de changement. En 2007 vous avez promis un taux de chômage à 5%, nous sommes à 10% aujourd’hui. Vous êtes l’homme du passé, l’homme du passif (Crédits François Mitterrand 1974).

Chacun ses amis

FH à NS : Dois-je vous rappeler l’accueil triomphal que vous avez réservé à Mouammar Kadhafi et Bachar al-Assad ici même à Paris ? NS à FH : Il y un an Monsieur Hollande, personne ne croyait en votre candidature, vous êtes ce soir en face de moi grâce aux dérives de Monsieur Strauss-Kahn.
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